A quel moment décide-t-on de désobéir ? Est-ce un acte prémédité, soigneusement préparé, réfléchi de longue date sur la base de principes ? A moins que, telle l’averse soudaine, la désobéissance nous tombe dessus sans crier gare. Est-elle le résultat d’une situation particulière nous entrainant, un jour, à dire NON ?
Toutes les réponses sont bien sûr imaginables. L’acte de désobéissance peut adopter les configurations les plus diverses possibles. Pour Biberfeld et Chambat [1] aucune hésitation, pour un fonctionnaire d’État « désobéir, c’est désobéir à l’État dont on est, qu’on le veuille ou non, un rouage.
C’est remettre en question la loi qu’on est censé appliquer.
C’est réimposer l’humanité dans une institution aveugle et sourde. » Le paradoxe attenant au principe de désobéissance apparait clairement.
Le fait de franchir la ligne rouge de manière lucide et affirmée pour tenter de regagner la ligne verte, la sienne, et celle pour laquelle on tente d’œuvrer au quotidien.
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