1 378 769 , soit 1/4 des élèves sont scolarisés dans les écoles rurales d’après les derniers chiffres de la DEPP.
Classe unique, RPI, RPC, pôle scolaire, réseau d’écoles… les structures qui les accueillent ont des formes et des réalités différentes selon les territoires sur lesquelles elles ’inscrivent.
Les politiques départementales les malmènent et tentent à les rapprocher, au fil des cartes scolaires et des fermetures de postes, du modèle des centres urbains : un maître, une classe, un niveau.
Au moment où le nouveau Président de la République donne la priorité à « certaines zones rurales aujourd’hui abandonnées, oubliées, reléguées », le SNUipp-FSU rappelle son attachement à cette école de qualité. Les enseignants qui y exercent ont su y développer des formes de travail différentes pour prendre en charge les élèves dans leur hétérogénéité. Ils ont fait preuve d’inventivité pour travailler avec les maîtres surnuméraires quand ils existent autour de projets structurants…
La proximité et la confiance des parents des élèves et des élus n’est plus à démontrer après les actions qu’ils ont menées avec les enseignants pour défendre leurs classes.
Pour autant, cette école est victime d’inégalités qu’il faudrait combler, au premier rang desquelles l’absence des RASED et l’accès aux infrastructures.
L’école rurale a de l’avenir si on l’aide. C’est un impératif pour les élèves qui la fréquentent et c’est incontournable pour les territoires dont elle contribue à assurer l’attractivité.