Education : la confiance mise à mal entre promesses non tenues et trahison
La mort tragique de Christine Renon sur son lieu de travail et sa lettre ont eu un impact important dans toute la profession. Afin de rendre un dernier hommage à notre collègue et exprimer notre colère les enseignant-es de Seine-Saint-Denis et dans de nombreux départements se sont mis massivement en grève et se sont réunis devant la DSDEN 93 le 3 octobre dernier.
La FSU est intervenue et a demandé officiellement lors du CHSCT ministériel que la journée du 3 octobre (jour de l’enterrement de Christine Renon et du CHSCTD) ne soit pas prélevée pour les collègues qui se sont mis en grève pour montrer leur soutien et leur colère.
Le peu de confiance qui pouvait subsister entre le ministre et ses agent-es vient de voler en éclats.
Dans notre département la situation des personnels reste inchangée, certains collègues en charge de direction n’ont même pas bénéficié de la journée de décharge supplémentaire en novembre /décembre. La lettre ouverte au ministre de l’Education nationale signée par 250 directions et la demande d’audience formulée par le SNUipp-FSU 93 sont restées sans réponse malgré l’engagement oral de JM Blanquer aux représentant-es du SNUipp-FSU 93 le 9 janvier 2020.
Une nouvelle fois le ministère a répondu par le mépris à la profession en prélevant cette journée hautement symbolique dans un contexte social de défiance. L’honneur d’un ministre aurait été de respecter l’hommage des agent-es !
Le SNUipp-FSU 93 exige le remboursement de cette journée !