Comme un symbole de cette année hors norme, c’est encore une fois par les médias, à 48h de la date concernée, que nous avons appris les modalités de (dés)organisation de cette fin de semaine. Une fois encore, de qui se moque-t-on ?
Lundi 14 décembre, le ministère a annoncé que les absences des élèves jeudi et vendredi seront tolérées, afin de les protéger, eux et leurs familles, dans la perspective des fêtes de fin d’année.
Mardi 15 décembre, le premier ministre, Jean Castex a confirmé que l’école, ne serait plus obligatoire jeudi et vendredi à la veille des vacances.
Les enfants DOIVENT être à l’école pendant le confinement… Mais peuvent rester chez eux quand on déconfine ?
Une raison supplémentaire de se mettre en grève le mardi 26 janvier, pour exprimer notre ras-le-bol d’autant de mépris, d’aussi peu de considération des personnels !
Parce qu’une fois de plus, cette annonce aurait pu être anticipée, (comme cela a été le cas dans d’autres pays !), la fermeture des écoles aurait pu être annoncée clairement s’il y avait là un véritable enjeu de santé publique !
Nous risquons de nous retrouver avec des classes incomplètes en cette fin de semaine, désorganisant une fois de plus notre enseignement. Que notre hiérarchie ne vienne pas nous demander d’assurer notre travail en classe et un travail en distanciel pour ces élèves vacanciers !
Cette mesure ne sera pas applicable pour les personnels enseignants. Où est l’équité de traitement ?
Le SNUipp-FSU dénonce une fois de plus ces annonces précipitées !
Action impertinente mais action inattaquable : « ça défoule » !
Afin de montrer nos ras-le bol et de répondre à ce mépris permanent, nous vous proposons d’envoyer aujourd’hui, un courrier à votre IEN et en copie au SNUipp-FSU 47.
Action impertinente mais action inattaquable : « ça défoule » !