Six organisations syndicales et associations professionnelles [1] détaillent leurs propositions pour un vrai service de psychologie dans l’Éducation nationale et les soumettent aux candidats à l’élection présidentielle.
Élaborée par un groupes d’organisations associatives et syndicales (dont le SNUipp-FSU) une plate forme définissant les cadres d’un vrai service de psychologie au sein de l’Éducation nationale est soumise aux candidats à l’élection présidentielle.
Pour les auteurs du document « La formation à l’autonomie, l’estime de soi et l’engagement des enfants et des adolescents dans un projet de grandir et d’apprendre, sont parfois contrariés par des problématiques singulières, personnelles, sociales, scolaires.
De là, peuvent naître difficultés et échec scolaire, troubles psychologiques, décrochage, abandon. »
Ils dessinent donc un socle partagé de propositions d’avenir, pour permettre à tous ces personnels d’exercer dans de bonnes conditions leurs missions d’accompagnement, de suivi, de médiation et d’orientation pour « la réussite de tous les élèves ».
Des incontournables
Élément saillant du programme : la définition d’un véritable « statut pour les psychologues de l’Éducation nationale », membres d’« un même corps de la maternelle à l’université (…) » il s’agit aussi d’organiser un « recrutement [et une] formation comparables à celui des psychologues des autres Fonctions publiques ».
Enfin, formation continue et participation aux travaux de la recherche sont considérées comme nécessaires « à l’élaboration, la réalisation et l’évaluation de leur action ».
Lire la plateforme :