Si en Lot-et-Garonne ces actions se déroulent plutôt manière paisible [1], les manifestant es se sentent néanmoins touché es et atterré es par les violences que subissent leurs camarades qui manifestent contre cette réforme injuste et son passage en force dans d’autres villes françaises.
Qui ne le serait pas d’ailleurs ?
De nombreux observateurs et ONG, tels que le Conseil de l’Europe, la Ligue des droits de l’homme, Amnesty International, le Parlement belge ont dénoncé la répression brutale des manifestations en France.
Au prétexte mensonger de faire le bonheur des Français
es contre leur gré, les violences contre les contestations seraient-elles ainsi légitimes ?Une police à moto qui roule sur des manifestant
es à terre, qui matraque des crânes, qui gaze à bout portant une députée en écharpe, la BRAV-M qui tire sur une mère de famille et lui détruit la main, qui tire sur un syndicaliste et lui arrache un œil, qui violente sexuellement des femmes sous couvert de fouilles, qui dégoupille 4000 grenades ou TNT à la face de jeunes révolté es par des corruptions écocidaires.Non, il n’y a pas d’approbation possible. Le gouvernement d’Emmanuel Macron est déjà allé trop loin avec notre police qu’il tient pour son arme de répression brutale.
Nos policier es ne sont pas engagé es pour être les instruments du matraquage de tout un peuple qui conteste un coup de force dont il sera la victime.
Si ce n’est pas légitime, qu’en dit la justice ?
Sur injonction de son ministre , elle est soumise d’infliger une réponse pénale rapide se mettant ainsi au service d’interpellations et de gardes à vue arbitraire pour dissuader les manifestant [2] sont ainsi interpellé es violemment sans discernement et mis en garde à vue.
es. Des centaines de jeunesNon, pénaliser nos libertés d’expression, de circuler, de manifester de faire grève mais légaliser les réquisitions violentes, le travail forcé et la dispersion des piquets de grève, envoyer au cachot n’est pas juste.
Au-delà du 49.3, la répression policière et la répression judiciaire sont-elles donc aussi des maximes de notre démocratie pour le passage en force d’une réforme ultime d’un forcené capricieux ?
Quand va-t-il donc cesser d’infliger sa sanglante recette du "bonheur" à tout un peuple qui n’en veut pas ?
Quand va-t-il donc cesser de faire se confronter nos policier
es et nos manifestant es, les mettant en danger les un es comme les autres ?Quand va-t-il cesser d’ abîmer notre pays en dévoyant ses gardiens de la paix, ses magistrat
es, ses institutions et sa constitution au profit seul de la clique de profiteur es qui jouit de sa politique ?La lutte doit continuer, le recul de la démocratie dans notre pays est une menace pour la liberté.