La crise sanitaire a mis sur le devant de la scène un débat sur l’utilité sociale des métiers. Les métiers « utiles » ne sont effectivement pas ceux que la « start-up nation » nous vante sans cesse !
Tous ces « petits métiers », ces métiers du lien social, peu considérés, peu rémunérés sont apparus comme ceux qui faisaient « tenir ensemble » face à la menace de la pandémie.
Métiers du soin, de la solidarité, de l’éducation, de l’aide aux personnes, qui s’exercent le plus souvent dans des services publics que nos gouvernants n’ont de cesse de vouloir démanteler et soumettre au new public management. Les psychologues en font l’amère expérience !
Totalement ignoré
Pour autant, les psychologues ne sont pas dupes. Même dans ces conditions très difficiles, elles ils ont toujours répondu présent e s pour soutenir, apaiser, remobiliser et continueront à le faire. Mais elles ils ne sont pas prêt e s à se laisser instrumentaliser par ceux qui portent la responsabilité de décisions délétères uniquement guidées par la recherche d’économies budgétaires et aggravant les tensions et les inquiétudes.
Le rôle des psychologues est aussi de dénoncer les conditions inacceptables faites aux populations qu’elles
Les psychologues de la FSU entendent bien porter haut et fort leurs revendications pour des créations de postes et des recrutements permettant de déployer toutes leurs missions, pour l’arrêt de la précarisation de leurs fonctions et la fermeture de leurs structures, pour une revalorisation dont elles ils sont trop souvent exclu e s.
Psychologue est un métier très utile.
Alors il est temps de passer aux actes !
Benoît Teste, secrétaire général de la FSU