À l’heure où nous écrivons cet édito, pas de gouvernement issu des élections en vue.

Malgré le rejet des politiques en cours clairement affirmé lors du premier tour des législatives, le pouvoir exécutif s’affranchit de la démocratie. Le renversement du sens des mots et de la législation est devenu la norme. C’est comme le 49,3 brandi comme un outil de débat, le passage en force devient une habitude chez nos gouvernant·es.

Si nous n’avons pas de visibilité sur la personne qui va être nommée au poste de ministre de l’éducation, nous savons que le ministère a soigneusement placé ses pions aux postes-clés. Nous savons également que les marchand·es sont aux aguets, prêt·es à fondre sur le gros morceau de marché que représente l’éducation. Et ce n’est pas pour le bien des élèves, ni du pays.
Notre responsabilité d’adultes enseignant·es, éducateurs et éducatrices sera de nous mobiliser afin de chasser les menaces qui pèsent sur notre avenir commun et de promouvoir une vision humaniste et volontariste.

Nous n’avons qu’une planète et pouvoir y vivre ensemble le mieux possible, matériellement et moralement, devrait être le souci principal de tout dirigeant·e digne de ce nom.
Comptez sur la FSU-SNUipp pour œuvrer syndicalement au respect de nos métiers, de nos vies.

Dès la rentrée, discutons dans nos écoles, nos services, nos établissements afin de réfléchir ensemble à ce que nous pouvons faire. La première mobilisation prévue est le 10 septembre.
Nous n’avons pas de ministre, nous n’en avons peut-être pas tant besoin que cela !
Bonne rentrée à toutes et tous.

Guillaume Arruat, Mathieu Couderc, Jacinthe Fischer, Ghislaine Lafon, Audrey Paillé, Élodie Palpant, Christophe Portier, Jean-Claude Soret, Sandrine Tastayre et Sandra Tuffal.