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Actions départementales pour « un choc des moyens »
NON au « Choc des savoirs »
 Mis en ligne le 6 février 2024
 Modifié le 23 avril 2024
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Le « choc des savoirs » est l’affaire de toutes et tous, enseignantes et parentes. Projet de régression du service public d’éducation, le « choc des savoirs » dessine pour l’avenir une école réactionnaire, une école du tri social, une école sans moyens vidée de son ADN qui est d’être au service de la construction et de l’émancipation des citoyennes de demain.
La défense de l’École ne peut reposer sur les seules épaules du corps enseignant, c’est toute la communauté éducative qui doit se mobiliser.


Contre le choc des savoirs : les actions

Prochain rendez-vous le 1er mai à 9h pour une assemblée générale « éducation » sur l’esplanade du Gravier à Agen, à l’initiative des participantes à la réunion publique (enseignantes, FSU, CGT-Éduc’Action, SUD-Éducation, FCPE, PEEP). Il s’agira de définir les premières actions départementales pour « un choc des moyens » et contre ce « choc des savoirs » qui va précipiter l’institution scolaire dans le mur de la reproduction sociale et l’éloigner de son principe fondateur d’égalité des chances pour toutes et tous. D’ici le 1er mai, il convient d’informer et de mobiliser autour des écoles, collèges et lycées.

La suite des actions : communiqué intersyndical

Réunion publique à Agen

À l’initiative de la FSU 47 ; CGT-Éduc’Action 47 ; SUD-Éducation 47, avec la participation du SGEN-CFDT, de l’union des DDEN et de la FCPE, une réunion publique s’est tenue dans la soirée le 10 avril 2024, salle de la rotonde au Stadium d’Agen.

Pourquoi les annonces du gouvernement pour l’éducation vont nuire à l’école ?

Les chocs des savoirs c’est une école du tri social (groupes de niveaux, évaluations standardisées à tous les niveaux, conditionnement de l’entrée au lycée par la réussite au brevet des collèges, pilotage des filières professionnelles dans les lycées qui condamne l’émancipation des jeunes, …)
Le choc des savoirs c’est une école sans moyens et condamnée. Le manque de personnels enseignants et spécialisé, le manque de personnels infirmier, de psychologues scolaires, de médecins scolaire, les centres médicaux scolaires. Un assèchement des moyens orchestré depuis des années qui conduit le service public d’éducation à fonctionner avec des grandes difficultés.
Le choc des savoirs est un projet d’école réactionnaire imposant une standardisation des apprentissages, le recul de la liberté pédagogique des enseignantes avec la labellisation des manuels.

Pétition nationale

A l’initiative de la FSU, UNSA, FNEC FP FO, Sgen-CFDT, CGT Educ’Action et Sud-Éducation, début février 2024 une pétition intersyndicale est lancée : Ensemble nous disons « NON » au « Choc des savoirs ».

Cliquez le bandeau pour signer :

Parce que, ce « choc des savoirs », c’est :

  • trier socialement les élèves en organisant les cours de mathématiques et de français en groupes de niveau, ce qui va immanquablement accentuer les inégalités scolaires ;
  • remettre en cause le droit égal d’accès à la poursuite d’étude pour tous les élèves, principe fondateur de l’École publique, en conditionnant l’accès direct au lycée par la mise en place de classes prépa-seconde en LGT ou LP pour les élèves admis en classe de seconde mais échouant au diplôme national du brevet au lieu de fournir tous les moyens nécessaires pour la réussite des élèves ;
  • désorganiser les collèges par la réorientation de l’utilisation de la marge, accentuant encore les inégalités, la détérioration des emplois du temps et la réduction ou la suppression d’enseignements disciplinaires, de dédoublements ou d’options ;
  • dégrader considérablement les conditions de travail par la grande insuffisance des postes et la surcharge des classes ;
  • remettre en cause la liberté pédagogique avec des méthodes, des manuels et des progressions communes imposés ;
  • déposséder les enseignantes de leur expertise professionnelle notamment par l’imposition d’évaluations nationales standardisées à tous les niveaux.

Les organisations syndicales dénoncent les fondements de cette politique au détriment des élèves les plus fragiles et socialement défavorisés.
Elles dénoncent leurs conséquences qui ne feront qu’aggraver les conditions de travail des enseignantes et enseignants, mais aussi de tous les personnels.
Nous dénonçons le risque important de voir apparaître des classes de niveau en collège.

Pour défendre l’École publique, l’accès à une culture commune pour tous les élèves, la liberté pédagogique et les conditions de travail, nous demandons l’abandon de ce projet de réforme et un investissement massif pour l’École publique et la réussite de tous les élèves.