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La LPPE : licence préparatoire au professorat des écoles devient la voie royale d’accès au concours enseignant. Le niveau de recrutement - après être passé de Bac+4 à Bac+5 - devient de nouveau à Bac+3. Admissibilité : 2 épreuves écrites de 4 heures Admission : 2 épreuves On notera la disparition de l’EPS comme épreuve spécifique, elle se retrouvera dans "les connaissances des autres disciplines" : épreuve qui se limiterait à 4h de QCM et réponses courtes. La Titularisation sera soumise à l’obtention du Master ENSP et à un avis favorable sur les périodes de SOPA (stage d’observation de pratique accompagné en M1) et de mise en responsabilité (en M2 à 50%). Les contenus du master sont à 2 mois de la rentrée, toujours inconnus. Une situation d’incertitude pour les M1 actuels et les personnels de l’INSPE. Une action "INSPE morte" a eu lieu le 6 mai bien suivie par les enseignant Dans le groupe de travail du mois de mai, la FSU-SNUipp a appris que : Certes couteux en temps, le mémoire, symbole de l’enseignant concepteur, se retrouve recadré, centré sur la pratique mais avec quel corpus scientifique hormis celui du CSE ? Un 2 années gratifiées puis rémunérées (contrepartie : servir l’Etat pendant 5 ans) de SOPA à moyen d’emploi M1 : vers un statut « stagiaire » alternants ? Pour la LPPE ou le master, les formateursCalendrier de la mise en place de la réforme
Formation :
Concours :
Les grands changements
Création de Licence Préparatoire au Professorat des Ecoles
Des tests « standardisés » ont été annoncées qui auraient lieu en fin de L2 ou début de L3 qui permettraient aux étudiant es inscrit es en LPPE d’être exempté es d’épreuves d’admissibilité.
Des craintes sur le pilotage des ENSP (École Normale Supérieure du Professorat remplace les INSPE) car la licence n’appartient à aucune composante universitaire mais reste copilotée par le Ministère de l’Education Nationale et le Ministère de l’Education Supérieure et de la Recherche.
Cette partie reste bancale, vous verrez que ce n’est pas la seule…Nouveau concours
D’ici septembre 2026, il y aura 2 concours : 1 à Bac +3 ouvert à toutes les licences dont la LPPE pour la session de juin 2026, et 1 à Bac + 5 ouvert à tous les masters.
La nouvelle organisation du concours est la suivante :Master : quels contenus ? quelle organisation ? quelle rémunération pour les stagiaires ?
Vous trouverez une motion des INSPE parue au niveau national au café pédagogique : https://www.cafepedagogique.net/2024/05/13/motion-des-inspe/
Il avait déjà disparu de la réforme du CAFIPEMF, symbole de la victoire de la forme sur le fond. Quel formateur, quelle formation, quel le enseignant e pour demain ?
Ce qui était au programme avec après le concours, annoncée aux alentours de décembre, des M1 stagiaires payés 1600 euros n’est plus d’actualité.
Non, cela n’existe pas dans les textes. L’écrit d’invention ministériel leur pose problème, à voir comment le gouvernement s’en sortira…Quel formateur
trice ? Quel rôle du formateur dans cette réforme ?
On peut se poser le rôle du "formateur" dans cette formation. Dans une vision gouvernementale binaire marquée par l’évaluation, l’efficience et le rendement des méthodes (fonctionnent ou ne fonctionnent pas), le formateur n’aura plus qu’à prescrire… rien de mieux pour construire un enseignant réduit au même rôle.
Bilan : Main mise du Ministère de l’Éducation Nationale dans la formation des enseignant
esLa gouvernance du master pose question.
On sait qu’il sera opéré dans les ENSP, que les directeurs et directrices seront nommées par le MEN et le MESR, que les formateurs et formatrices seront “choisi es”, qu’il existera une “assurance qualité” visée par le MEN et le MESR où sera évaluée l’efficience de la formation dispensée dans le site de formation.
Pour récapituler, nous avons :
- une formation fortement désuniversitarisée
- des contenus de formation conçus par le MEN
- une volonté de faire de la licence pilotée par le MEN la voie “royale” d’accès au métier
- une recherche qui se cantonne au CSEN
- une réduction à “peau de chagrin” des contenus qui permettraient pourtant de former des enseignant es concepteurs et conceptrices
Un tel cadrage fait peur et devrait nous mobiliser. Il en va de l’avenir du métier !
Pour ces raisons, l’intersyndicale a quitté le CSA minitériel de ce mardi 11 juin : https://47.snuipp.fr/Formation-initiale-refus-intersyndical