FSU-SNUipp 47
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Stage syndical
Retrouver le chemin de l’émancipation par l’école
18/11/24
 Mis en ligne en septembre 2024
 Modifié le 2 octobre 2024
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Stage organisé par la FSU-SNUipp 47 : Retrouver le chemin de l’émancipation par l’école.

  • Date : le lundi 18 novembre, de 9h00 à 16h30.
  • Lieu : AGEN, Inspé.
  • Demande à envoyer à l’administration avant le 18 octobre.

En cette période où la démocratie est bafouée, où le statut du fonctionnaire est toujours plus contesté, où l’enseignement se retrouve réduit à une série de « bonnes » pratiques dénuées de sens, où nous avons toujours plus de missions et de moins en moins de temps pour les interroger, où… Il nous est apparu urgent de vous proposer un pas de côté, une pause, afin d’engager ensemble une réflexion pour reprendre la main sur notre métier, de « Retrouver le chemin de l’émancipation par l’école ».

Lundi 18 novembre, à l’INSPE d’Agen, 9h00-16h30
la FSU-SNUipp 47 fait appel à l’éclairage de
Laurence de Cock et Frédéric Grimaud sur cette école en crise.

Avec :

  • Laurence de Cock : Habituée de l’Université d’Automne de la FSU-SNUipp, chargée de cours à l’université Paris-Diderot, elle vient de publier aux éditions Agone son nouveau livre, « École publique et émancipation sociale » : https://agone.org/livre/ecolepubliqueetemancipationsociale/

"Jamais le démantèlement de l’école publique n’aura été aussi brutal que sous le mandat présidentiel d’Emmanuel Macron. De la maternelle à l’université, ce sont les enfants des catégories populaires qui en paient le prix fort. En face, la résistance est faible. Doit-on y voir la perte du sens de l’école publique ? Même si la démocratisation scolaire n’a jamais tenu toutes ses promesses, il ne faut pas pour autant en abandonner les ambitions, sans lesquelles aucune émancipation sociale n’est possible.
Après avoir dressé le tableau noir des conséquences des réformes éducatives récentes que la crise sanitaire n’a fait que révéler, ce livre revient sur les fondements historiques des principes d’une éducation nationale théorisée par les révolutionnaires français en 1793 […] Qu’en reste-t-il aujourd’hui et sur quelles bases refonder une école au service des masses ? Aux anciens défis, d’autres se sont ajoutés : les nuisances de l’idéologie néolibérale, la défiance grandissante à l’égard de la pensée rationnelle et critique autant que des pédagogies de transformation sociale."

  • Fredéric Grimaud : professeur des écoles, membre de l’Institut de recherche de la FSU et chercheur à l’université d’Aix-Marseille. Il travaille depuis plusieurs années sur les conditions de travail des enseignant.es. Auteur du « Travail contrarié des directeurs d’école" issu d’une recherche active basée sur des entretiens avec les collègues. Depuis 2021, sa recherche part du postulat que les réformes successives de l’Education Nationale s’inscrivent dans une logique héritée de Taylor d’organiser scientifiquement le travail.
    Blog : https://blogs.mediapart.fr/fredgrimaud/blog/060321/les-constellations-du-fordisme-au-toyotisme

Il est le récent auteur de "Enseignants, les nouveaux prolétaires ? Le taylorisme en marche".
"La pensée de Taylor a réussi à quitter les usines pour s’adapter au monde de l’entreprise sous la forme d’une réflexion sur le management. C’est l’origine de la fameuse « culture des résultats » et celle du New Public Management qui aujourd’hui fait mouche dans les services publics autant que dans le monde de l’entreprise. Grimaud détaille dans son livre comment le virage managérial affecte l’école publique, surtout depuis le bulldozer lancé contre elle par Jean-Michel Blanquer. Tous les enseignants se retrouveront dans cet inventaire de coups portés au métier : imposition des « bonnes pratiques », évaluations compulsives, culte des données probantes, etc. Le résultat en est une dépossession de leurs compétences et le sentiment d’être transformés en agents d’exécution de décisions qui leur échappent. Personne n’a signé pour ça."
https://cafepedagogique.net/2024/02/27/les-enseignants-sont-ils-les-nouveaux-proletaires/
Son interview sur France Bleu Provence : https://www.youtube.com/watch?v=GBbU52zPJUI

Chaque collègue, syndiqué∙e ou non, titulaire, stagiaire ou remplaçant∙e peut s’inscrire.
Participer à un stage de formation syndicale est de droit mais soumis à autorisation d’absence.
Il faut impérativement faire une demande d’autorisation d’absence au moins un mois avant la date du stage.
Nous avons droit à 12 jours de stage par an. Alors, utilisons nos droits !

Demande d’autorisation d’absence auprès de l’administration

Il convient juste de prévenir son IEN, un mois à l’avance (avant le 18/10/24).
Une attestation de présence sera fournie sur place.
Pour les titulaires de la fonction publique d’État, la demande d’autorisation d’absence est à déposer auprès de son IEN/son chef d’établissement un mois avant le stage.
Cette autorisation est de droit. Chaque agente, titulaire ou non, a droit à 12 jours maximum par an.
Le stage est ouvert aux non-syndiquées.

Courrier et Formulaire à envoyer à son supérieur hiérarchique :

Modèle de courrier au DASEN
Demande de congé pour formation syndicale

Inscription auprès de la FSU-SNUipp 47 :

Il faut s’inscrire par le formulaire ci-dessous. Nous vous enverrons une convocation à joindre à votre demande d’autorisation d’absence pour formation syndicale.
En ligne, par le formulaire ci-dessous :

Remarques : remboursement des frais de déplacement pour les adhérentes à jour de leur cotisation.