La campagne de réappropriation du temps des APC par les équipes, initiée par le SNUipp-FSU a concouru à une prise de conscience publique de la réalité du temps de travail des enseignant.es. Ce temps de travail s’est alourdi au fil de l’empilement des demandes institutionnelles parfois (?) délirantes, de la multiplication des contacts direct avec les partenaires de l’école, de la formation quasi inexistante, de la multiplication des inclusions et des changements de programmes, de projets, d’objectifs et autres.
Cette campagne a permis de mettre en lumière l’inefficacité globale de ce dispositif, de rappeler qu’il manque encore près de 5000 postes de RASED pour revenir au niveau de 2007, de libérer du temps pour les enseignant.es.
Se servir de ce temps pour ce que l’on estime utile, c’est aussi réaffirmer la professionnalité des enseignant.es.
À l’heure où Macron laisse entendre que n’importe qui peut enseigner, c’est une action forte conduite par le SNUipp-FSU.
Afin de continuer à placer la lourdeur du temps de travail des enseignant.es sur le devant de la scène, le SNUipp-FSU propose de lancer une action collective d’alerte sur l’explosion des 72 heures. Les modalités d’alerte seront présentées bientôt. Il s’agira de présenter au ministère et au grand public le dépassement du forfait institutionnel d’heures afin de rendre visible le travail invisible. La réduction du temps de travail est un des mandats de notre syndicat. Plus nous serons nombreuses et nombreux à participer à ces différentes actions, plus nous aurons de poids pour y parvenir.