Au niveau de l’école :

Afin d’aider les collègues à s’en emparer, une motion de conseil de maîtres de de maîtresses et de conseil d’école est proposée, pour ne pas laisser les collègues de cycle 3 seul·es face à cette situation. Les évaluations y sont mentionnées parce qu’elles sont emblématiques de l’école plus normative, plus sélective et par là plus inhospitalière pour les élèves des classes populaires. Elle répond également à la question des demandes de documents par certains IEN en amont des CEC.

Dans les conseils écoles-collège :

Ces motions pourront être lues lors des réunions “écoles/collèges”. Car avec la fin de l’année, arrive le temps des Conseils École Collèges (CEC). Traditionnellement, ils permettent un partage d’informations pour aider à la constitution des classes de sixième. Cette année, ils sont présentés comme une étape de constitution des groupes de niveaux au collège. Les collègues sont appelé·es à ne pas rester siéger à ces réunions, dès lors que seront abordées les questions de répartition des élèves par groupes.

Une motion de conseil d’école permettra d’associer les parents à cette réflexion. Un tract à destination des parents est proposé pour les informer des raisons de notre refus d’entrer dans toutes procédures visant à trier les élèves. Les évaluations nationales en faisant bien évidemment parties, nous appelons à refuser de faire passer ces évaluations nationales.

Voici des propositions de textes :

• une motion pour les Conseils des Maître·sse·s se prononçant contre le choc des savoirs.

  

• une déclaration au Conseil École-Collège sur le positionnement des collègues du 1^er degré.

  

Dans les formations :

Les formations sur les groupes de niveau en français et mathématiques commencent à être organisées dans plusieurs académies. Plusieurs réactions sont possibles : boycotter, rester mutiques, poser les questions qui fâchent. Une invitation à un stage ne vaut pas convocation et peut être déclinée sans risque.